Non, un drépanocytaire « AS » qui ne présente pas de troubles particuliers, n’a pas besoin de prendre du VK500, bien qu’il ait des effets bénéfiques même pour un corps sain. Certains patients AS prennent une gélule par jour « de confort » contre une impression de fatigue générale.
La prise du traitement ne permet pas de passer du statut « SS » à « AS ou AA » la malformation génétique est malheureusement définitive dans l’état actuel des conniassances.
A l’Issue de sa mise au point des tests ont été effectués au laboratoire. Les études cliniques ensuite ont mobilisé des dizaines de scientifiques et des statisticiens durant plusieurs mois. C’est au vue de ces études que le VK500 a été autorisé au Bénin. Un deuxième test en double aveugle a été effectué à Accra (Ghana) en 2005. Les résultats sont ouverts aux spécialistes, sur demande.
Le VK500 vient pallier aux désordres que provoque la falciformation mais ne corrige pas la déformation génétique. Dans les pays du sud c’est au bout du deuxième mois de grossesse qu’un test de dépistage peut-être entrepris. Il est de l’appréciation personnelle des deux parents de décider malgré un test positif, de mettre un enfant drépanocytaire au monde, mais c’est prendre le risque de le condamner à un traitement à vie.
NON, l’anomalie génétique demeure et les globules rouges produits par un drépanocytaire auront toujours un taux de falciformes qui varie en fonction du degré d’atteinte. Le VK500 qui corrige la falciformation est un traitement à vie qui permet de juguler l’expression nocive de la maladie et de vivre normalement.
Une interruption temporaire de traitement n’entraine pas une reprise immédiate des crises car les principes actifs du VK500 demeurent plusieurs jours dans l’organisme. Si l’arrêt du intervient après plusieurs années de prises quotidiennes, c’est après de nombreux mois que les crises peuvent réapparaitre, car le corps s’adapte lentement aux changements de fluidité sanguine. Il est préférable de ne pas arrêter le traitement sans avis médical.
NON. Il n’y a pas de cas avéré de polymérisation de l’hémoglobine S entrainant des crises douloureuses sous VK500. Ce sont le plus souvent des maladies infectieuses ou virales parfois endémiques comme les crises sévères liées au paludisme ou l’hépatite que l’on rencontre fréquemment chez les patients des pays tropicaux.
Les principes actifs du VK500 sont mentionnés dans le Brevet d’Invention qui est un document public et qui protège légalement le Docteur MEDEGAN contre toute reproduction. Le nom des plantes dont sont issues ces molécules est un secret de fabrication qui permet de maintenir les emplois destinés à la collecte en Afrique et d’éviter le pillage anarchique de la forêt primaire. L’une d’entre elles est « Fagara xanthoxyloïdes » connue depuis 1971 pour ses propriétés antifacifiantes partielles. Le docteur MEDEGAN lui a adjoint d’autres molécules ce qui permet de rendre leur forme normale aux globules rouges.
Dès que l’enfant est capable d’absorber une poudre, dans ce cas la posologie est de 1 gélule par jour. Elle peut être ouverte et mélangée à une boisson par exemple.
La prise du VK500 seul est suffisante, l’association avec d’autres médicaments est inutile sauf ceux destinés à lutter contre des maladies exogènes ou pour compléter des carences. En Afrique il est souvent complété par un traitement du paludisme et/ou des hépatites dont les crises peuvent brouiller le tableau clinique.